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Biarritz Pays Basque Guide


 INTRODUCTION 

Victor Hugo, éprit de la ville en 1843 évoque déjà le risque de la voir devenir balnéaire, il écrit : " hameau de pêcheurs, pleins de mœurs antiques et naïves, assis au bord de l’océan ne devienne à la mode. Village à toits roux et à contrevents verts posé sur des croupes de gazon et de bruyère dont il suit les ondulations, ne soit pris du mauvais appétit de l’argent...". Ce fut une prémonition.

Biarritz, caprice impérial, la Reine des Plages et la plage des rois; Biarritz, ville-musée qui combine parfaitement son histoire avec les influences contemporaines. D’une grande richesse culturelle, Biarritz fût marquée pour toujours par le passage de Napoleón 3 et l’andalouse Eugenia de Montijo. Cette dernière avait l’habiture de séjourner dans ce lieu lorsqu’elle était enfant, accompagnée de sa mère et de sa soeur. Lorsqu’elle épousa Napoléon III le couple impérial choisit Biarritz comme lieu de villegiature.  Ils firent construire Villa Eugénie, aujourd’hio devenue Hotel du Palais. L’impératrice Eugenia de Montijo faisat de Biarritz un lieu de rencontre du Gotha international, attirant les familles de la royauté, les aristocrates, les politiciens, les artistes et les écrivains de renom de l’époque.

Biarritz c’est aussi le berceau du surf en France: en 1956, les premiers surfeurs de la cote basque apparaissent, concretement durant le tournage du film “le Soleil se lève aussi”, tiré du roman de Ernest Hemingway. Les acteurs californiens Dick Zanuck et Peter Viertel apporterent une planche de surf de Californie, du jamais vu par les français à cette époque. A partir de ce moment là, les adeptes de ce sport n’ont pas cessé de croître et c’est ainsi que Biarritz est petit à petit devenu une reférence mundial du surf.

Biarritz, ville élégante et cosmopolite, de janvier à décembre elle vit au rythme des festivals, de ballets et d’évenements culturales et sportifs. Calme en hiver et très animée en période estivale. Liée au monde su surf et très appréciée par son excelente qualité de vie, elle reçoit de nombreux visiteurs des cinq continents. 


 LE PHARE  

Selon Henry Russel, pionier dans l’exploration des Pyrénées, “depuis le phare de Biarritz on peut y observer les plus grosses vagues du monde”.

Situé à 20 minutes à pied du centre ville, cela vaut la peine de monter jusqu’au sommet de ce phare du XIX siècle. Vous pourrez observer des vues panoramiques de Biarritz, et de la cote basque. Vous pouvez aussi vous détendre en vous balladant dans le parc et les petites allées pittoresques qui l’entourent.

Erigé à une hauteur de 73 m au dessus du niveau de la mer, il est oeuvre de l’ingénieur Philippe Vionnois, et date de 1834. On remarquera deux inscriptions faisant référance aux dates: la première, sur la partie inférieure, 1831, date à laquelle commence sa construction; l’autre, en haut du phare, 1832, marquant la fin des travaux. Il fut inauguré en 1834.

Il est situé sur le Cap Hainsart, le point divisoire entre la côte sabloneuse landaise et la Côte Basque rocheuse.

L’escalier en colimaçon a 248 marches. Depuis son sommet on peut admirer des vues spéctaculaires. Au Nord, la côte dorée landaise, au Sud, les plages de la Côte Basque. Vous pourrez aussi observer les surfeurs sur les vagues déchaînées et admirer le Rocher de la Vierge. Si le ciel est bien dégagé, contemplez, au loin, le relief escarpé des Pyrénnées. 

Le phare est entouré d’un parc arboré et de petits chemins côtiers. Vous pouvez vous asseoir sur un banc en bois et vous émerveiller devant les eaux bleues du Golfe de Biscaye. Des binoculaires sont mis à disposition des promeneurs, il suffit d’introidure une petite pièce de monnaie pour rapprocher la vue de la Grande Plage et du Rocher de la Vierge. 

Il est conseillé de réaliser cette visite en fin d’après-midi pour profiter des coucher de soleil à couper le souffle.

 

VILLA EUGÉNIE

HÔTEL DU PALAIS 

En 1855, Napoléon III fit construire une résidence de vacances pour son épouse à Biarritz: Villa Eugénie. De style Second Empire, cette villa occupait l’emplacement actuel de l’Hotel du Palais. Durant une décénnie, ce lieu receva tout le gotha international: la Reine Isabel d’Espagne, le roi Wurtemberg, Léopold II de Belgique, le Prince Jérôme Bonaparte, le Prince Albrecht de Bavière, le Prince Walewski, les Princes de Metternich, le Chancellier Bismarck, les écrivains Prosper Mérimée et Octave Feuillet, entre autres. Les bals, les feux d’artifice, les escapades champêtres, étaient leurs occupations principales, outre les rencontres diplômatiques.

En 1873, après la mort de son époux, l’impératrice devena propriétaire de la Villa Eugénie. En 1881, elle venda la résidence à l’Union Parisienne, qui la transforma en hotel casino, le “Palais-Biarritz”, puis en hotel, en 1893.

Le premier février 1903, un terrible incendie ravagea l’édifice. L’emblématique immeuble de Biarritz fût alors reconstruit et agrandi, sous la direction de deux architectes,  Dourgnon y Niermans, tout en préservant le style néo Louis XIII et le plan d’origine en forme de “E”, faisant référence au prénom de l’impératrice Eugénie. A l’intérieur, les peintures murales sont oeuvre de Paul Gervais.

Depuis 1905, date à laquelle la reconstruction prit fin, l’Hôtel du Palais n’a jamais cessé de recevoir une clientèle internationale, des personnalités du monde politique, économique et artistique. En 1922, la magnificence du passé fût ravivée, avec le “Bal Second Empire”, présidé par Alphonse XIII et le Shah de Perse. La réputation de Biarritz et son climat doux, continua a attirer l’élite européenne: Le Prince de Galles, la Reine Victoria, le roi de Suède…

L’hôtel a des vues spéctaculaires sur la mer, dispose de grandes chambres, deux restaurants, un luxueux spa, une piscine extérieure et un petit parcours de golf.Aujourd’hui, l’hôtel fait partie des peu de palaces de France, 8 au total, et le seul de la Côte Atlantique française. Il s’agit d’une prestigieuse distinction octroyée par le Ministère de Tourisme.

 

ÉGLISE ORTHODOXE 

L’église orthodoxe Saint Alexandre de la Néva, situé à proximité de l’Hôtel du Palais, est l’un des lieux emblématiques de la ville. C’est la troisième église orthodoxe de France, après celle de Nice, 1860, et celle de Paris, 1861.

Caractérisée par sa grande coupole, elle fût construite en 1892, à la demande de la Communauté russe de Biarritz et sous la direction de l’empire du Tsar Alexandre III.

Le lien entre Biarritz et la Russie remonte à l’époque de l’impératrice Eugénie de Montijo, épouse de Napoléon III, qui installée à la Villa Eugénie, invitait la noblesse russe pour y passer les périodes estivales. L’influence de ces visiteurs de prestige a sans doute laissé des traces dans  la ville, en lui donnant son aspect si caractéristique, tel que l’on connait aujourd’hui.

Il n’est pas rare que la Communauté Russe fût désireuse d’avoir un lieu de culte à Biarritz, destination de villegiature choisie pour passer du temps entre les mois de septiembre et noviembre. En 1870, après la chute de Napoléon III, le nouveau gouvernement républicain anticlerical, s’opposa à la construction d’une église. C’est pour cela qu’en 1887, la communauté disposait d’une petite chapelle dans l’ancien palais impérial, la Villa Eugénie. La chapelle ne tarda pas à se faire petite pour les fidèles, et des mesures furent prises pour la construction d’une église, l’église actuelle, avec l’intervention nécessaire du Tsar Alexandre III.

Ce lieu de culte a vu passer des personnalités, tel que María Feodorovna, mère de Nicolas II, et le roi Alexandre de Serbie, reçu dans cette église selon la tradition russe, avec le pain et le sel. Cet ici que l’on célébra un service funèbre pour l’impératrice d’Autriche assassinée, Sissi, au cours duquel les dames de l’assistance vêturent en blanc. Des grandes cérémonies y ont eu lieu, avec des personnages de l’aristocratie russe. 

Le temple est de style byzantin, avec ses trois parties en forme de croix, couronnée de son impressionante coupole peinte en bleu. Les icones religieuses proviennent de Saint Petersbourg, on remarquera Saint Alexandre de la Néva, patron de l’église et Saint Nicolas. Aujourd’hui, bien que la communauté russe ne soit plus ce qu’elle fût un jour à Biarritz, on y celebre les principales festivités religieuses de l’église orthodoxe.

 

CHAPELLE IMPÉRIALE 

La chapelle impériale, authentique relique de l’ère impériale, fût bâtie en 1864 par l’architectte Emile Boeswillwald, à la demande de l’impératrice Eugenia de Montijo, épouse de Napoleón III, désireuse d’avoir un lieu de culte tout près de sa résidence. 

Elle se situe à proximité de l’actuel Hotel du Palais, ancienne Villa Eugénie. Nichée dans  un jardín secret, elle est souvent méconnue, même par les propres Biarrots, bien qu’elle soit classée monument historique depuis 1981. 

Cette chapelle regorgée de charme, se charactérise par une architecture mélangeant le style romano-byzantin et le style hispano-mauresque. Elle est dédiée à Notre Dame de Guadalupe patronne du Mexique, en souvenir de la guerre que la France, menait alors dans ce pays. A l’intérieur, on peut remonter dans le temps et découvrir le Biarritz du Second Empire.

A l’extérieur, on remarquera sa façade en briques, et quelques impact de bale, souvenir de la dernière guerre.

L’écrivain  Prosper Mérimée, conseiller politique de Napoléon III et confident d’Eugénie de Montijo, supervisa la décoration intérieure. Elle se compose d’une seule nef, avec un petit porchee à l’entrée, terminée par un ábside semiculaire. On remarquera le mélange de différent styles et matériaux: le sol, d’une grande originalité, avec ses peintures florales. Les azulejos peint à la main sur les parties inférieures des murs, et les décorations florales. Magnifique plafond à caissons élégament décoré, aux couleurs rouges, bleus, blanc et dorées, ainsi que des médaillons émaillés. Sur la voûte, la peinture de la Vierge de Guadeloupe, oeuvre de Steinheil, complète à merveille ce décor éxotique.

Les visites se réalisent uniquement en weekend.

4 messes sont célébrées chaque année:

Le 9 janvier, pour l’anniverssaire de la mort de napoléon III

Le 1er juin, pour l’anniverssaire de la mort du Prince Impérial

Le 11 juillet , pour l’anniverssaire de la mort l’impératrice Eugenia de Montijo

Et enfin, le 12 décembre pour la fête de Notre de Dame de Guadeloupe.

 

 CASINO MUNICIPAL

GRANDE PLAGE 

Le Casino Municipal se trouve a mi chemin entre l’Hôtel du Palais et l’Eglise Sainte Eugenie, juste devant la Grande Plage. De par son emplacement, cet endroit attire de nombreux touristes et des surfeurs expérimentés et débutants. 

À la fin du 19ème siècle, en raison de la grande notoriété du Casino Bellevue, situé un peux plus loin, place Bellevue, la Municipalité de la ville décida de créer un Casino Municipal.  

Après avoir sélectionné le meilleur projet architectural, en 1893, la municipalité décida de placer le futur Casino à l’emplacement des Bains Napoléon, édifice de style mauresque, oeuvre de l’architecte Bertrand. Le nouveau Casino fût inauguré en 1901, et depuis, il subit une série d’obstacjes financiers: la société des bains de mer fesa faillite et il fallait trouver un nouveau concessionnaire (ce fut le casino municipal d’Aix-les-Bains). 

Pendant la période d’entreguerres, et suite à la mort du propriétaire des deux casinos de la ville, la municipalité eût l’occasion de reconstruire le casino municipal. Il fut rebâti au style années 20, sous la direction d’Alfred Laulhé, également en charge de la restauration du Casino Bellevue. Le nouvel immeuble, style Art Déco, fût équipé d’un Théâtre, d’une piscine, des salles de jeu, des salons de réception, et d’une gallerie extérieure. 

La crise des années 30, la transformation du casino en prison en 1941 et l’installation de l’Université Américaine de Biarritz à la fin de la guerre, finit avec les activités de jeux du casino. Il ferma définitivement ses portes en 1983, et bientôt surgit la question de sa conservation. 

En 1992, l’immeuble fût classé monument historique, ce qui lui donna de nouvelles perspectives. Il fût restauré à diverses reprises, et il rouvra ses portes au public en 1994.

Aujourd’hui, le casino est géré par le groupe Lucien Barrière, et il est devenu l’un des lieux emblématiques de la ville.

 

EGLISE SAINTE EUGÉNIE 

Située sur la colline dominant le Port Vieux, la Chapelle Notre Dame de la Piété, de style romano-byzantin, inauguré en 1856, occupait l’emplacement actuel de l’église Sainte Eugénie. Petite et vétuste, elle fût remplacée par l’église que l’on connaît aujourd’hui. Son nom fait référence à Eugenia de Montijo, épouse de Napoléon 3.

Durant plus de 30 années, cette chapelle subvenait aux besoins de culte de la famille impériale qui s’y joignait pour la messe dominicale jusqu’en 1864, date de la création de la Chapelle Impériale, situé plus près de Villa Eugénie, résidence du couple impérial.

Ce fût en 1884, lorsque l’abbé Gaston Larre décida d’abattre la chapelle pour construir une nouvelle église, aux proportions plus vastes.

Oeuvre de l’architecte Lacombe, de style néo gothique, elle fût construite entre 1898 et 1903.

Elle mesure 44 metres de long par 23 m de large. Le plan converge vers l’autel et le tabernacle. Une procession de saints décorent les murs qui conduisent vers l’autel. On y remarquera les fleurs de lys, motif ornamental omniprésent, simbole marial relatif à la consagration de l’église à la Vierge Marie et à Sainte Eugénie. Enfin, l’exvoto, une maquette du voilier, “la Mathilde”, culmine se fabuleux décor.

L’orgue se trouve juste au dessus de la porte principale d’accès. Pendant des années l’orgue fesait l’orgueuil de cette église, car en 1903, il obtint le premier prix d’honneur, le prix le plus élevé, lors de l’exposition universelle de Paris de 1900.

A l’extérieur, le timpan de la porte principale représente les différents saints protecteurs de la ville: au centre, Notre Dame du Secours (en mémoire de l’ancienne chapelle de pecheurs), l’enfant Jésus sur ses genoux; à sa droite, Saint Martin, patron de Biarritz, et l’archange Gabriel; à sa Gauche, Sainte Eugénie avec son épée de mártir et l’archange Saint Michel. 

A l’entrée, tout de suite à droite, on y remarquera la statue de Notre Dame du Mont Carmel; les benitiers, des énormes coquillages, proviennent de Manille, en Phillipines. La construction du cloître commença en 1927, les cloches furent placées en 1931.

Les vitraux, exceptionnels, sont oeuvre de Luc-Olivier Merson.

La crypte, dont les pilliers sont incrustés sur la roche à une profondeur de 10 à 17 metres, abrite le tombeau de l’abbé Gaston Larre, premier curé de la parroisse en 1884, qui décida de modifier la petite chapelle d’origine. 

Aujourd’hui, cet espace est utilisé par la municipalité comme salle d’expositions temporaires d’oeuvres d’art.

 

PORT DES PÊCHEURS 

Avant tout, il convient de préciser que la Plage du Port Vieux, telle qu’on la connaît aujourd’hui, fût l’ancien Port de Biarritz, qui trop étroit et peu pratique, à la fin du 18 ème siècle (1780), s’installa à l’actuel Port des Pécheurs, juste en dessous de la Place Sainte Eugénie.

Avec l’aide financière de Napoléon 3, le nouveau Port des Pêcheurs, au pied de l’esplanade de l’Atalaye, commença à s’élargir. 

En 1858, une première digue de 30 metres de long fût construite. Hélàs, elle fût détruite quelques années plaus tard suite à une forte tempête. 

En 1865, el nouveau port fût inauguré, en même temps que le Rocher de La Vierge. Une digue supplémentaire fût construite en 1881, avec son canal d’accès, Gamaritz, également connue sous le nom de la Cafetière, qui abritait un maréographe, aujourd’hui disparut après une nuit de tempête subvenue en 1990.

Le projet d’élargissement du port de Napoléon III ne vit jamais le jour, suite à une série de tempêtes qui détruirent à maintes reprises les digues, mais aussi en raison de la fin de l’activité liée à la pêche. Au debut du XX siècle, il y avait autour de 300 pêcheurs; dans les années 50, il n’étaient plus qu’une trentaine.

De nos jours, on trouve quelques embarcations de loisirs et des petit bateaux de pêche amateurs.

La restauration et le tourisme occupent une place importante dans ce lieu. On compte une cinquantaine de petites cabanes de pecheurs, à l’origine construites pour abriter le materiel de pêche. 

Au contraste avec les somptueuses villas de Biarritz, ces pittoresques petites cabanes blanche, avec des portes en bois et des volés colorés, appellées “crampottes”, appartiennent à la Municipalité de la Ville. Seuls les résidents et propriétaires d’un mouillage peuvent les louer, mais cet un privilege pour lequel il faut parfois attendre une dizaine d’années.

Cet aussi un lieu très apprécié par les biarrots, éloignée de l’agitation du centre ville et plein de charme, et souvent lié à de bons souvenirs.  

Il est très agréable de promener sur la digue de ce petit port au charactère typique, respirer la brise marine et écouter le langage de la mer.

 

MUSÉE DE LA MER

En 1883, le marquis de Folin, capitaine du Port de Bayonne, déclara la nécessité de créer un laboratoire de zoologie marine sur la Côte Basque: 

"un foyer d'études qui deviendra un centre sur lequel on convergera de toute part", étaient ses mots.

C'est de cette idée que naquît l'Aquarium de Biarritz, qui fut l'un des premiers établissements français où l'on parlait de l'océanographie à un public qui se passionnait pour le monde fascinant des océans. Le projet n’eut pu se faire réalité avant la fin de la première guerre: en 1923, la municipalité donna feu vert au projet.

André Giret, alors administrateur de l'Inscription Maritime de Bayonne, proposa de l'installer dans le bâtiment des magasins de la ville, près du Rocher de la Vierge, accolé aux falaises du plateau de l'Atalaye.

En 1930, la municipalité donna son accord, le concours d'architectes lancé fût remporté par les architectes Hiriart, Lafaye et Lacoureyre.

Le bâtiment Art déco abritant l'Aquarium de Biarritz ouvra au public le 10 août 1933. L'Aquarium est alors une réalisation tout à fait moderne dans son architecture, sa décoration et son aménagement. Deux ans après, le 7 juillet 1935, il fût officiellement inauguré.

Depuis sa création, l'Aquarium de Biarritz est orienté principalement vers tout ce qui concerne le golfe de Gascogne.

Son but essentiel est de montrer l'océan sous toutes ses formes : les fonds marins, le rôle de la mer dans la formation des continents, le peuplement des eaux, l'exploration et l'exploitation de ces espaces qui recouvrent 71% de la surface terrestre.

En 1992, une importante rénovation permit de doter l'Aquarium de Biarritz d'équipements aquariologiques et muséographiques modernes tout en conservant son originalité architecturale intérieure et extérieure.

En 2008, la ville de Biarritz lança le projet Biarritz Océan englobant l'agrandissement de l'Aquarium ainsi que la construction de la Cité de l'Océan.

Enfin, en 2011, L'extension de l'Aquarium de Biarritz ouvra ses portes proposant aux visiteurs un parcours plus profond : remontée du Gulf Stream, mer des Caraïbes, zone Indo-Pacifique...

Une scénographie modifiée, une surface doublée (de 3500 m2 à 7000 m2), des aquariums supplémentaires, un des plus grands bassins de France (1500 m3), un lagon caraïbe, un bassin tactile...

 

ROCHER DE LA VIERGE 

Situé entre la plage du Port Vieux et le Port des Pêcheurs, le Rocher de la Vierge est l’un des monuments emblématiques de Biarritz. Une originalité de la nature, une grande roche en forme de coque de navire avec une vierge sur son sommet. C’est aussi une fabuleuse tour de guet pour contempler la baie de Biarritz, les côtes basques et les Pyrénées comme toile de fond.

Napoléon III ordonna le remodelage du rocher et la construction d’un port refuge et d’une digue de sécurité. En 1865, afin de relier le rocher, appelée le Curculon, au continent, une passerelle en bois de 76 metres fût construite; deux ans plus tard,  une série de croix furent posées, ainsi que la vierge (en provenance des Ateliers Ducel et Fils de Bordeaux). La vierge fût benie par l’abbé de Biarritz le 11 juin 1865. 

Après plusieures tempêtes et concretement celle de 1876, la passerelle disparut suite à une forte houle. Elle fût alors reconstruite dix ans plus tard, en 1886, cette fois ci en métal, par les Ateliers Société Schryver et Cie d’Hautmont, et non pas par Gustave Eiffel comme souvent on l’indique par erreur.

La reine Victoria etrénna la passerelle en petite calèche, et devena ainsi sa promenade de prédilection. 

En 1904, l’oxidation finit par fragiliser la structure et la passerelle devint dangereuse. C’est pour cette raison que le conseil municipal commanda un projet plus ambitieux qui ne vit jamais le jour faute de fonds. La passerelle fût alors recontruite à l’identique.

En 1938  la Société Pinçon se charge de sa démolition totale: le nouveau pont fut renforcé d’un panneau et d’une ballustrade en béton armé. Au bout de 50 ans, de nouveau le pont presente des failles: en 1988, l’entreprise Socotec remplace quelques pièces. L’actuelle passerelle date de 1990, elle oeuvre de l’entreprise Baudin et Châteauneuf.

On racconte que depuis 1865, la vierge commémore le retour miraculeux à terre de quelques pêcheurs à la baleine biarrots, atrappés dans une effroyable tempête.

Malgré qu’ils se trouverent tout prêts des côtes, ils n’arrivairent pas a atteindre le Port Vieux et ils virent leurs mort arriver. En plein désespoir, une lueur aveuglante les surprirent, ils la suivirent et arrivèrent en terre ferme pour la plupart d’entre eux…

Auhourd’hui, se promener dans ce lieu est presque un rituel pour les biarrots, et une visite incontournable pour les visiteurs.

 

 PLAGE PORT VIEUX 

Avant tout, il convient de préciser que la Plage du Port Vieux, telle qu’on la connaît aujourd’hui, fût l’ancien Port de Biarritz, qui trop étroit et peu pratique, à la fin du 18 ème siècle (1780), s’installa à l’actuel Port des Pécheurs, juste en dessous de la Place Sainte Eugénie.

Le Port Vieux est marqué par deux périodes: l’avant et l’après de la période impériale., avec l’arrivée de Napoléon III et Eugenia de Montijo à Biarritz, lieu de villégiature choisie pour son climat doux et les bains de mer vivifiants.

En 1152, les alliances royales et ecclésiastiques, d’une certaine manière, protégeaient le port. En 1342, le chateau de Férragus, composé de quelques murs en pierre, quatre tours et un pont levis, situé à l’emplacement actuel du Musée de la Mer, était la tour de guet à partir de la laquelle le port était sous surveillance. C’est d’ci que l’on préservait le port des menaces des corsaires venus d’Algérie et de Tunisie et qui ravageaient les côtes gascones et enlevaient les habitants locaux pour l’esclavage.

À l’origine, l’activité principale du port était liée à la pêche, notamment la pêche à la baleine. Jour et nuit, depuis l’Atalaye, les pêcheurs scrutaient l’horizon à la recherche du jet d’eau des baleines. À cette époque, il n’y avait aucune installation portuaire: les barques étaient simplement  amenées sur le sable et les baleines tirées jusqu’à la plage en marée haute; l’on découpait et préparait les baleines lorsque la marée était basse. Cette activité cessa completement en 1690. 

La pêche à la baleine representa une importante source économique. Suite à l’arrêt de cette activité, les nombreux pêcheurs, à la recherche d’aventure et à l’esprit entreprenant, devinrent corsaires. 

La légende racconte que l’esprit et le sang des baleines, liés au courage et à la folie des corsaires est présent dans les eaux et les habitants du port. On racconte aussi que les “sorginas” ou sorcières, se tranformaient en vagues, persécutant et ensorcelaient les marins avec leurs poudres diaboliques, et provoquaient des tempêtes.

Plus tard, en 1784, les bains de mer à Biarritz devinrent à la mode. Cet aussi à cette date que la municipalité envisagea d’installer quelques cabines pour que les visiteurs étrangers puissent se changer en toute discrétion.

Des grandes dames vêtues de larges blouses et de pantalons en laine et châpeaux de paille se mêlaient avec les banquiers et armateurs sur la petite plage du Port Vieux.

Les établissements de mer fûrent détruits en 1944 durant la guerre. Il fûrent reconstruits en  1952 grâce à la collaboration d’architectes locaux.

 

 

VILLA BELTZA 

La Villa Beltza, de par son emplacement sur un rocher saillant orienté vers le sud, qui fait qu’elle soit très visible, est l’image la plus imposante de la ville. 

L’histoire de la Villa Beltza commenca en 1825, lorsqu‘un agriculteur local prénommé Dominique Daguerre, grâce à un échange de terres avec la municipalité s’empara d’un champ qui se trouvait sur des rochers, sur les flancs de l’Atalaye.  

C’était un terrain sans grande valeur, sauf pour les habitants de la ville qui s’y joignaient pour y pêcher ou se promener. Le terrain connu sous le nom de “champ des rossignols”, passa entre les mains de divers propriétaires jusqu’è ce qu’en 1882 lorsqu’Ange du Fresnay, gerant de la compagnie d’assurances Phoenix à París, l’acheta.

Les travaux de construction de la villa débutèrent en 1889, sous la direction de l’architecte Alphonse Bertrand, et s’achevèrent en 1895. La maison était un cadeau de Monsieur du Fresnay à son épouse, Belza. Son emplacement, à l’époque éloignée du centre ville et qui semble s’enfoncer dans la mer, son style transylvannien, avec sa toiture en ardoise et son air de donjon médiéval, revetent Villa Beltza d’un air mystérieux. Par ailleurs, Beltza, qui en basque signifie noir, aida également à créer autour de la Villa de nombreuses légendes charactérisées par le mystère et la sorcellerie.

En 1923, du Fresnay loua la villa à Gregory Beliankine, beau frère d’Igor Stravinsky. Il y ouvra un restaurant russe, au nom basque, prénommé “le chateau basque””. La clientele du restaurant se composait principalement de membres de la royauté et la bourgeoisie russe qui passaeint leur vacances à Biarritz, mais aussi des membres de la royauté européenne. En été, on y organisait des diners luxuex autour d’une thématique précise, comme les soirées japonaises, les fêtes dédiées à Neptune et à Bacchus, des soiréese africaines o`ù le jardín devenaient une fôret tropicale avec des gorilles inclus.

En 1927 le bâtiment fût complètement rénové et se transforma en Cabaret de style XVII ème siècle. A l’intérieur les murs étaient recouvert de rideaux rouges, le mobilier était de style Louis XIII et la décoration sous la thématique des mousquetaires. Malgré que Beliankine, changea le nom de la Villa, de la Villa Beltza au Chateau basque, cherchant ainsi a l’éloigner du mystère qui accompagnait la maison, les légendes prenèrent le dessus et elle fût toujours connue sous son nom d’origine.

L’intensité de la vie sociale de la Villa Beltza dura jusqu’en 1940, date à laquelle la maison fût réquisitionnée. Grâce à un nouveau changement de propriétaires après la guerre, la villa fût rénovée et divisée en 7 appartements. Le rapport entre les nouveaux propriétaires fût toujours difficile, avec des litiges et des accusations ce qui amena à la dégradation de la villa, qui entre 1950 et 1974 souffra deux incendies. Au début des années 90, un nouveau propriétaire parisien reprit les choses en main et évita la détérioration définitive de la villa. Depuis 1997, la villa est classé Monument Historique par la Municipalité. 

Grâce à sa forcé visuelle, le bâtiment à servi comme décor de cinema, de catalogues de mode, des pubs…Aujourd’hui, elle constitue l’une de plus images de fond pour la photo de surf à la Côte des Basques.

 

CÔTE DES BASQUES 

MARBELLA • MILADY

COTE DES BASQUES

A propos des plages de Biarritz, Eugenia de Montijo dit: “La mer est très froide, et il faut être fort pour se décider à se baigner. Malgré cela, je n’ai pas raté un seul bain de mer depuis que je suis ici”

Considérée comme le berceau du surf en Europe dans les années 50, la Côte des Basques est une pittoresque baie  de sable doré avec comme décor, des falaises scarpées  et une vue imprenable sur le Golfe de Biscaye et ses montagnes, sans oblier les petits cafés et guinguettes le long de la promenade.  

Ell est située à une quinzaine de minutes à pied du centre ville. La promenade entoure la peninsule de la partie Nord de la plage et mène jusqu’au Port Vieux et le 

Rocher de la Vierge, en passant par La Villa Belza, hissée sur le promontoire rocheux. 

Il serait imposible de parler de la Côte des Basques sans faire une parenthèse pour citer l’histoire du surf:

En 1956, l’acteur et surfeur Dick Zanuck, le scénariste Peter Viertel et son épouse, Deborah Kerr , se trouvaient à Biarritz pour le tournage “Le Soleil se lève aussi”, basée sur le roman de Hemingway. Dick demanda à ce quu’on lui envoie par avión une planche de surf depuis la Californie. Un jour, lorsque Peter surfait avec la planche de Dick sur la Côte des Basques, la partie avant se cassa. Georges Hennebutte, pionnier dans l’utilisation de stratifiés, proposa de rer la planche. C’est ainsi que commencèrent les debuts du surf à Biarritz. Deux ans plus tard, les premières planches en plastique made in France apparaissent.

En 1959 le  Waïkiki Surf-Club, voit le jour, le premier club de surf de France, crée par les protagonistes du moment, comme Peter Viertel, Jacques Rott, Georges Hennebutte, Joël de Rosnay, entre autres. Les planches furent perfectionnées et on commence à introduire la mousse de polyuréthane. Le “leash” ou fil à la patte est inventé, sorte de laisse qui relie le pied du surfeur à sa planche.

Le premières compétitions nationales et internationales sont organisées. Plus tard, dans les années 60, le surf se démocratise, des écoles et des boutiques de surf Font leur apparition.  Sans doute, à partir des années 80 le surf fait partie de l’identité et de la culture locale, et pour beaucoup, c’est aussi un mode de vie. 

Sur la Côte des Basques, lorsque la marée est basse, il y a beaucoup d’espace pour s’y promener en bord de mer, pratiquer des jeux de balle ou tout simplement s’assoir et contempler la houle. A marée haute, les vagues atteignent le mur de la plage et la couvrent complètement, la baignade est alors interdite.

On peut observer les surfeurs réaliser des épreuves pendant toute l’année. La Côte des Basques est aussi l’endroit idéal pour les débutant. Vous y trouverez plusieures écoles de surf offrant de cours individuels et collectifs avec des instructeurs qualifiés. 

En été, c’est un lieu trés animé, avec le festival de surf et les concerts musicaux.

Il est conseillé de visiter cet endroit en fin d’après-midi, on peut déguster des tapas et dans l’un des cafés et contempler le coucher de soleil.

La plage est surveillée de juin à septiembre. On y accède par un escalier en colimaçon sur la falaise. Une navette gratuite relie la plage au Port Vieux et au Centre Ville.

PLAGES MARBELLA ET MILADY

Les plages Marbella et Milady, sont le prolongement de la Côte des Basques.

Se sont des plages scarpées et pittoresques, loin des agglomérations de la ville en période estivale. Cela vaut la peine de les visiter et de se relaxer entourés d’un paysage exceptionnel et des possibilités de surf. 

Lorsque la marée est basse, ont peut pmarcher sur le sable de la plage Marbella à Côte des Basques. Tout près, la plage Milady est séparée de la plage Marbella par des rochers. La Milady est une grande plage avec un jardín côtier, une aire de jeux pour enfants et un grand parking gratuit. 

La plage est surveillé de juin à août.

 

 

LES HALLES ET LE MUSÉE HISTORIQUE

Le quartier des halles de Biarritz mérite bien d’être visité. C’est un quartier vivant et convivial, surtout en période estivale.

En 1847 la municipalité envisagea le projet de créer des halles pour accueillir des boucheries, des charcuteries et des marchands de volailles, qui jusqu’à lors s’installaient Place de la Foire, actuellement la Place Bellevue.

La municipalité Jaulerry accepta les plans de l’architecte montois Ozanne et le projet fût mis en marche grâce à la participation économique de Napoleón III. Le bâtiment des halles fût inauguré le 19 avril 1885. Les paysannes d’Arbonne, d’Ahetze, de Bassussarry et de Bidart s’y joignaient avec leur marmites de lait, des paniers de fruits et légumes, des volailles chargés sur le dos des ânes. Plus tard, elles utiliserent des charettes tireés par des chevaux.

En 1921,  la municipalité decida d’élargir le marché. Un bâtiment adjacent fût construit, afin d’acueillir les marchands de poissons et crustacés. En 1949, les verrières latérales furent remplacées par des pavés de verres et des croisillons de béton.

La dernière rénovation date de 2013. Le projet fût réalisé par l’architecte Laforgue, il inclut une passerelle aérienne reliant ainsi les deux bâtiments, ainsi qu’une remise au normes.

A la suite de cette dernière rénovation, les routes qui entourent le marché sont devenues piétonnes. Aujourd’hui, c’est devenu un espace de rencontre convivial des biarrots, avec des cafés, des bar à tapas et des restaurants.

Petite curiosité: pendant les travaux de construction du marché en 1884, un bloc d’ophite fût trouvé, on le transporta en chariot à boeufs jusqu’à la passerelle du Rocher de la Vierge. Il se trouve toujours au début de la passerelle, sur la droite.

Les halles ont un grand attrait gastronomique: des produits du terroir, des spécialités italiennes, marrocaines, japonaises,…Un véritable espace sensoriel et visuel plein de vie, qui sans doute, mérite le détour. 

Le Musée Historique de Biarritz, se trouve tout près, rue Broquedis dans l’église anglicaine Saint Andrew. Cela vaut la peine de le visiter, vous y trouverez une collection inédite de 4000 pièces, des objets d’art et de multiples curiosités de différentes époques de la ville. Le musée ferme ses portes les lundis, les dimanches et les jours fériés.

 

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