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Bilbao guide fr


Le Mercado de La Ribera, est le marché traditionnel le plus ancien, le plus important et très cher aux habitants de Bilbao. 
 
Presque 300 ans avant la construction de l'église voisine de San Antón, il y avait déjà un marché et halles aux poissons sur le même site. Lorsqu'en 1300 Don Diego López de Haro V, onzième seigneur de Biscaye, concéda le privilège à la population des rives de la rivière Ibaizabal, l'ancien marché du poisson fut incorporé dans la zone urbaine nouvellement créée.
 
Le Mercado de la Ribera, situé à côté de la Ría de Bilbao,  l’estuaire de la ville, est une référence commerciale pour toute la province de Biscaye. Parmi ses nombreux mérites historiques, en 1990 il fut reconnu comme étant le plus complet des marchés municipaux par le guide Guinness, le plus vaste en termes de nombre de commerçants et de stands, ainsi que le plus grand marché couvert d'Europe, avec ses 10 000 mètres carrés.
 
En 1971 Mercabilbao, centre de distribution de produits frais de Biscaye fut inauguré, et La Ribera cesse d'être le centre d'approvisionnement pour les grossistes de la région, en passant au service des habitants comme « marché de quartier » du Casco Viejo ou Vieux Quartier,  et Bilbao La vieille. 
 
En août 1983, il subit de graves dommages dus aux inondations qui ont dévasté la région de Biscaye et sa capitale. À sa reconstruction, une profonde rénovation est mise en place, en modernisant les installations. 
 
Ces travaux de rénovation profonde, de structure, on fait que le marché continue de nos jours à être une référence commerciale du XXIe siècle. 
 
Un budget de 21 millions d'euros fut destiné au projet, depuis les premiers renforts d'urgence jusqu'à la récupération de l'aile La Merced. Le conseil municipal fourni 13 millions d’euros, les commerçants, 5,3  et le gouvernement basque, 3. 
 
La réforme, a non seulement corrigé les graves problèmes structurels, mais a également mis en œuvre des ressources de vente plus modernes et a entraîné un changement radical dans la gestion de la lumière naturelle avec l’insertion de grandes surfaces vitrées. 
 
Actuellement, on y  trouve un charmant marché de produits traditionnels et de terroir et une zone de bars gastronomiques très intéressante où l’on peut y déguster la cuisine locale et venue d'ailleurs. 
 
Le Mercado de la Ribera, tel un navire dans le vieux port, est rempli de stands avec une offre inimaginable, représentant tout un art à Bilbao. À visiter absolument!

 

L’église de San Anton,  (de son nom complet San Antonio Abad), est une église gothique de la fin du XVe siècle. Située au cœur de la vieille ville c’est le temple le plus populaire de Bilbao, présent également sur le blason de la ville.  

En 1334, Alfonse XI de Castille construisit une forteresse sur ce site, qui servi également de barrage contre les inondations. Les fondations de ce mur ont été localisées dans les fouilles archéologiques réalisées en 2002 et peuvent maintenant être observées derrière l'autel de l'église. 

Cette forteresse fût démolie pour ériger par la suite une église dédiée à San Antonio Abad, qui fut consacrée en 1433. Ce fut une construction d'un seul navire, plan rectangulaire et coque cylindrique. Derrière l'autel de l'église actuelle, superposé sur les vestiges du mur, on peut voir les fondations du chevêt de ce temple précédent. 

Le service de cette  première église dura une cinquantaine d'années, puisqu'en 1478 elle du être élargie afin d’acueillir une congrégation grandissante. La construction du second bâtiment, encore gothique et presque quadrangulaire, fût achevé en 1510.  

Le portique principal, de style Renaissance, fut dessiné en 1544 par Juan de Garita et résolu entre 1546 et 1548 par l'équipe de sculpteurs de Guiot de Beaugrant. La gallerie  date de 1559, elle est ouevre du  tailleur de pierre Juan de Láriz.

Depuis ses origines jusqu'au XIXe siècle, l'intérieur de l'église fut utilisé comme cimetière.  

Le 17 juillet 1984, San Antón fût déclarée Site d'Intérêt Culturel sous la catégorie de Monument National Historique et Artistique.  

Le temple actuel se compose de trois nefs décalées avec quatre sections chacune et couvert d'une voûte nervurée. 

Le clocher octogonal est de style baroque, le portique extérieur est de style Renaissance orné de motifs fantastiques et de messages iconographiques, d'un arc de triomphe et des figures de Saint Pierre et de Saint Paul.  

Dans les murs qui ferment la nef centrale, sous les fenêtres, se trouve le triforium, de proportions étroites, sa trace est presque identique au triforium de la cathédrale de Santiago.

Le retable principal est un ensemble sans maçonnerie qui se compose de douze éléments: sept peintures réalisées par l'artiste contemporain  local,  Ignacio García Ergüin, puis, entre les peintures, cinq motifs sculpturaux, à savoir: dans la prédelle, deux reliefs représentant le lavement et de la dernière Cène; dans le corps intermédiaire, deux pièces arrondies de Saint Pierre et Saint Paul; et à la place de l’attique, un Christ crucifié. Les deux pièces arrondies  et les deux reliefs faisaient partie d'un retable romaniste de nos jours disparu, correspondant à la fin du XVIe siècle. Le Christ est une sculpture antérieure, datant de la première phase de la Renaissance espagnole. Juste a coté du prébystère, à côté de la porte d'entrée, on y trouve une sculpture gothique de San Antón du XV siècle en bois polychrome.

L’église est dotée de trois chapelles privées qui ont été financées et construites, par les prévôts Lezama-Leguizamón, Martínez de Recalde et Ibaseta, dans l’ordre. 

La chapelle de Sainte-Lucie est la plus ancienne et sa documentation remonte à 1530. On y trouve un retable Rococo du dernier tiers du XVIII, qui abrite une image de l'Immaculée  Conception et une statue de Sainte Agde ou Santa Agueda dans l’attique. Ce sont les vestiges d'un retable de Antonio Alloitiz sculpté en 1664. Sur les côtés on y trouve deux tableaux des saints patrons de la Biscaye, Saint Ignace de Loyola et Saint Valentin Berriotxoa, toutes deux œuvres du peintre Manuel Losada datant de 1907. Accrochée sur l’un des mur on y remarque une toile du XVII qui représente la Circoncision de Jésus, étonnamment dans l'étable de Bethléem, et non dans le temple, comme la tradition l’indique.

La chapelle de Notre-Dame de la Miséricorde, qui communique avec la Chapelle de Sante Lucie, date de 1554, bien que le retable et la porte soient plus anciens. La porte est de style Renaissance et date de 1538. C'est l'un des meilleurs exemples de ferronnerie de style Renaissance de la Biscaye. Le retable de la Pitié, est un travail exceptionnel. À gauche du retable, une peinture avec la scène de la visite de Saint Antoine à Saint Paul l’Ermite, à partir du milieu du XVII siècle. 

La chapelle de St Roch est la plus petite des trois. Saint Roch est représenté dans une sculpture qui est exposée dans un sépulcre dans l'arc de triomphe, probablement l'œuvre du sculpteur de la cour Juan Pascual de Mena, de même que de Saint Sébastien, qui se trouve juste à coté.  

Le chœur a été construit au dernier quart du XVI avec les interventions du maître Domingo de Garita et de l'enchevêtreur Juan de Lete. Il abrite un orgue Cavaillé-Coll, fabriqué à Paris en 1901. Sous le chœur on y remarquet deux figures de Saint Côme et Saint Damien, sculptées en 1664 par le sculpteur Antonio de Alloitiz.  

Dans la première section de la nef de l'épître, dans une niche en pierre, se trouve un Saint Antoine de Padoue avec l'Enfant jesus, œuvre rococo attribuée à Juan Pascual de Mena. Vient ensuite une grande arche vissée dans le mur qui abrite une copie moderne de la Vierge de Begoña, patronne de la Biscaye, image du sculpteur Larrea. Sur votre droite, vous pouvez voir un tableau dédié à l'Assomption de la Vierge, probablement une œuvre de la fin du XVIIe siècle.

 

LE COEUR COMMERCIAL DE LA VILLE!

Lorsque la Ville de Bilbao fut fondée il y a plus de 700 ans, ses habitants vivaient de l'irrigation et de la pêche, et la Ría, l’estuaire,  commençait déjà à être le meilleur moyen pour communiquer avec le monde extérieur. 
 
A cette époque, il y avait deux centres de population différents: d'une part, la rive gauche ou Bilbao la Vieja, qui était une zone minière où le fer était travaillé dans les forges. Et de l'autre, la population de la rive droite, appelée Casco Viejo, dédiée au trafic commercial et portuaire. 
 
Le cœur de ce Casco Viejo était entouré de murs et formé de trois rues parallèles. Plus tard, il devint nécessaire de démolir les murs et de dessiner quatre rues plus perpendiculaires à la Ría qui, avec les trois premieres, composent ce qui est, de nos jours, connu comme les Sept Rues. 
 
Depuis 1979, cette zone est piétonne, et elle est devenu un centre commercial au sens figuré,  de 240 000 mètres carrés, avec des centaines de boutiques, bars et restaurants. 
 
En mémoire, la plus grande catastrophe qu'a subie la ville de Bilbao, les inondations de 1983, qui ont dévasté le centre historique jusqu'à le détruire complètement. Malgré la dévastation, le Casco Viejo a réussi à refaire surface et à devenir l'une des zones les plus touristiques et commerciales de la ville. 
 
On ne peut parler du Casco Viejo, sans parler des traditionnelles Sept Rues.
Somera est la première, Artecalle est le deuxième, Tendería le troisième, Belosticalle la quatrième, et Carnicería Vieja le cinquième (elle doit son nom à l'endroit où fut installé le premier abattoir de la ville). Puis il y a la sixième, Barrencalle, et enfin la septième, Barrencalle Barrena.
 
Dans ce quadrillage de ruelles à caractère très commercial, déclaré Monument Historique et Artistique, le visiteur trouve non seulement de belles façades et de beaux hôtels particuliers, mais aussi des joyaux architecturaux authentiques appartenant à différentes époques de la ville.

 

Située sur la place du même nom et à l'ombre de sa seule aiguille, se trouve cette basilique-cathédrale, plus ancienne que la ville elle-même et au plus pur style gothique. Au début,  ce fut une église, puis une basilique, et enfin, cathédrale.
 
Ce fut la première paroisse de la ville a être témoin, en quelque sorte,  de la naissance et de la croissance de Bilbao. Ses nefs invitent au calme et la lumière qui pénètre à travers ses vitraux envôute le visiteur.  
 
L'église cathédrale de Bilbao est consacrée à l'apôtre Santiago, patron officiel de la ville depuis 1643. Construite au 15ème siècle, elle est de style gothique ; sa tour et sa façade sont, en revanche, de style néo-gothique. Elle a été réstaurée à de nombreuses reprises, la derniere restauration date de l’an 2000, date à laquelle l’église a rouvert ses portes au public après une décennie de profonde restauration. 
 
A l’intérieur, son petit cloître gothique se distingue par sa beauté, ainsi que la Puerta del Ángel (aussi connue comme la Porte des Pèlerins et un exemple de gothique fleuri) et sa tour qui, selon les archives municipales, "correspond au bon goût" des habitants cultivés de Bilbao ". Elle compte 26 autels et représente un lieu de pèlerinage. 
 
Tout près, nous vous conseillons de visiter le Musée diocésain d'art sacré, qui possède actuellement une collection de plus de 2 000 pièces, dont près de 500 sont exposées. Ces pièces s'étendent du 12ème au 20ème siècle, bien qu'il existe également des pièces archéologiques datant du 3ème siècle. L'exposition permanente est organisée en trois grandes sections: sculpture-peinture, orfèvrerie et ornements. La pièce d'orfèvrerie, qui rassemble l'un des meilleurs ensembles d'Europe, mérite une mention spéciale, ainsi que  la série de treize albâtres gothiques anglais, la plus importante exposée dans toute l'Espagne.
 
Le musée organise des visites guidées d'environ une heure à travers les jardins de la cathédrale, y compris le cloître et la sacristie, ainsi qu'une visite complète du Casco Viejo ou Vieux Quartier, qui comprend l'entrée des bâtiments tels que la cathédrale de Santiago et la Église de San Antón.

 

Le Théâtre Arriaga est un bâtiment néo-baroque de la fin du XIXe siècle œuvre de l'architecte Joaquín de Rucoba et dédié au compositeur de Bilbao Juan Crisostomo de Arriaga, surnommé le « Mozart espagnol ». Inauguré le 31 mai 1890, il est l'un des principaux théâtres de Bilbao mais aussi l’un des bâtiments les plus remarquables de la ville. De l'incendie de 1914 aux inondations de 1983, il  a subi différents hauts et bas, qui ont mené à sa reconstruction et à sa réforme.

 
Connu  également sous le nom de "Théâtre de la Ville", à ses débuts, il fût donné à un groupe de personnes aisées de la ville, qui s’étaient associés pour son exploitation commerciale. Plus tard, la concession fût transférée à Luciano Urízar Echevarría, qui lui octroya sa splendeur maximale.
 
En 1883, il a été convenu de le remplacer par un autre bâtiment plus moderne et plus spacieux, car il était devenu trop petit en raison de la croissance de la ville de Bilbao et avait également été endommagé dans les guerres carlistes.
 
Trois ans plus tard, en 1886, le théâtre commença à être démoli pour créer un nouveau bâtiment d'une capacité de 1 500 places, dans lequel les étages inférieurs, pouvaient abriter des établissements commerciaux. Le projet fut confiée aux l'architectes Joaquín Rucoba et Octavio de Toledo, qui réorientent le bâtiment et a élargissent les quais adjacents. En effet, le voisinage s’opposait aux travaux car ils craignaient que le nouveau projetl obstrue les quais de l’estuaire et difficulte l’évacuation de la rue Bidebarrieta.
 
Après quatre années de travaux, le 31 mai 1890, le nouveau théâtre qui porte son nom de la place où il se trouve,  Place Jean Chrysostome de Arriaga, fut inauguré. Le spectacle choisi pour l’inauguration fût l'opéra La Gioconda, par Amilcare Ponchielli.
 
Le coût de l'installation culturelle était d'un million de pesetas et était équipé de la technologie la plus moderne de l'époque, parmi lesquelles l'éclairage électrique et la possibilité de pouvoir suivre les performances musicales à la maison, par téléphone en payant un forfait de 15 pesetas par spéctacle. Ces avancées technologiques rejoignent un bâtiment plutôt classique dans son architecture et sa décoration, à l’inspiration française. L’extérieur fût orné de cariatides de poitrines généreuses qui ont motivé les habitants de la ville à surnommer le théâtre, "la maternité".
 
En 1891, les premières sessions de la Bourse de Bilbao eurent lieu au sous-sol du bâtiment. Plus tard, en 1901, le théâtre accueilla des jeux floraux, auxquels le philosophe et écrivain Miguel de Unamuno y participa.

Le 22 décembre 1914, un incendie détruisit le bâtiment pendant le spéctacle de la compagnie de zarzuela (petit drame lyrique espagnol) de Salvador Videgain. La reconstruction fut confiée à l'architecte Federico de Ugalde, qui revoit le projet original pour lui donner plus de largeur et de sécurité.  

L'Arriaga a été considéré comme un théâtre de première classe, faisant partie du circuit principal des meilleures compagnies du moment sur la scène nationale. 

La guerre civile interrompit les représentations qui furent reprises dès la fin de la guerre et dès que les salles de Madrid furent réouvertes.  

Dans les années 70, l'activité théâtrale avait beaucoup diminué, la projection cinématographique étant l'activité principale à laquelle la salle était dédiée. Les conditions piteuses dans lesquelles se trouvait le bâtiment font que le conseil municipal de Bilbao décide de le fermer au public. En 1980, les travaux de réparation et de restauration commencent.  

Le 5 décembre 1986, le théâtre rouvre ses portes, géré par une société anonyme créée le 3 octobre de la même année. Actuellement, il est principalement destiné aux spectacles de théâtre, de musique, de danse, de concert, de zarzuela ... tandis que le moderne Palais Euskalduna accueille des spectacles de plus grande envergure et de complexité technique.

 

 

El Arenal est l'un des symboles de la ville de Bilbao, façade principale du Casco Viejo, le cœur historique à côté des fameuses Siete Calles , lou 7 rues, et aussi le centre de loisirs et lieu de promenade le long de l'estuaire de Bilbao. 

El Arenal a d'abord été, comme son nom l’indique, une zone sabloneuse, arena signifiant sable. I a également été un hangar à bateaux et un chantier naval de la région.

En 1483, la municipalité lança l'expansion du village dans la vallée du côté de l Arenal et le quartier de San Nicolas, les quartiers Ascao et San Nicolas se forment, comprenant les rues de La Cruz, Ascao, Iturribide et Estufa (aujourd'hui Veuve d'Epalza). 

Au XVIIe siècle, l'élargissement prends forme et les rues de Santiago (aujourd'hui Correo) et Bidebarrieta s’etendent.

En 1626, la rue Estufa fut remodelée, c’était alors une rue où séchaient les cordes de navires et le lieu de la coulée et le forgeage des ancres et des chaînes, au service des armées royales et des particuliers 

Déjà en 1754 El Arenal se ferme avec un muret, installant des banquettes doubles sur les rues Alameda et Prado. 

En 1762, s’effectue une mise à niveau avec un remblai de sable au niveau de la Mairie d’aujourd’hui et en1857 le bâtiment fût décoré avec des jardins, des fontaines et des étangs.

Actuellement, les besoins urbains ont modifié son tracé en faveur de la circulation des véhicules et du métro de Bilbao. 

De l'autre côté de l'estuaire se trouvait le quai de la Ripa, ainsi que la station ferroviaire Concordia, chemins de fer  à voie étroite et surtout La Robla qui constitue la voie étroite ferroviaire la plus longue d'Europe occidentale, avec ses 335 km.  Sa construction en 1894 repondaient aux besoins  de transport de charbon des mines des provinces voisines de Leon et Palencia nécessaires à la puissante industrie métallurgique de la Biscaye.

Sa façade moderniste et une grande arche semi-circulaire à son entrée, nous accueillent dans un espace de verre, de pierre, de fer et de céramique, icône du progrès de la ville au siècle dernier.  

À côté de l'Arenal, nous trouvons la Mairie de Bilbao qui occupe le site de l'ancien couvent de San Agustín, détruit pendant la première guerre carliste. Il a été construit à la fin du 19ème siècle (1892) par l'architecte municipal Joaquín Rucoba, également l'auteur du théâtre Arriaga. 

Réalisé dans le style du Second Empire, le bâtiment se distingue par ses lignes claires, élégantes et nettement horizontales, dont la façade principale orne les sculptures de Fiat et l'équipe formée par Garamendi, Basterra et Larrea. Les intérieurs luxueux combinent l'inspiration néo-Renaissance de la salle plénière, du hall ou de l'escalier avec un style néo-arabe exquis de la salle de réception, œuvre de l'artisan local José Soler.

La Mairie de Bilbao permet l'accès aux pièces principales du bâtiment en compagnie d'un guide. Ces visites ont lieu du lundi au vendredi matin et il est indispensable de faire la réservation un ou deux mois à l'avance.

 

 

La Gran Vía de Don Diego López de Haro (communément appelée Gran Vía) est l'une des artères principales de la ville de Bilbao. C'est le centre commercial et financier de la capitale, siège de nombreuses entreprises, institutions publiques, et entités bancaires. 

Appelée ainsi en l'honneur du fondateur de la ville en 1300, D. Diego Lopez V de Haro, Seigneur de Biscaye, elle  fut conçue dans le cadre des plans d'expansion de Bilbao, présenté en 1876 par l'architecte Severino Achúcarro et les ingénieurs Pablo de Alzola et Ernesto de Hoffmeyer. Elle fût crée sur le site de l’ancienne municipalité d’Abando.

Au début, elle s'appelait "Gran Vía de San Mamés". Elle a une largeur de 50 mètres et une longueur de 1,5 kilomètres. Elle débute dans la Place Circulaire (vieille place de l'Espagne) et va en direction nord-ouest vers les champs de San Mamés, débouchant sur la place du Sacré Cœur de Jésus. Vers la moitié de son parcours se trouve la place elliptique, ou place Federico Moyúa, qui représente le centre névralgique de l'expansion de Bilbao. 

En l’an 2000, elle devint partiellement piétonne dans sa première partie. 

Parmi les institutions présentes, on y trouve le Conseil Provincial ou Palacio Foral. Son inauguration eut lieu le 31 Juillet 1900, la fête de la saint Ignace, saint patron de la Biscaye. Le style du bâtiment, charactérisé par une l'ornementation exaltée de sa façade , suscita une grande controverse à l´èpoque.

Il fut conçu par l'architecte Luis Aladrén et son style éclectique, mélange de monumentalisme, de suggestions baroques et médiévales, reflète la mentalité bourgeoise de toujours  laisser une trace de sa puissance dans des bâtiments solides et majestueux. Ses salons et pièces présentent une grande richesse décorative avec une collection d'œuvres d'art fort intéressantes.  

Enfin, la Gran Via est également un lieu pour faire du shopping, on y trouve un grand nombre d’enseignes nationales et internationales.

 

 

L'origine du musée actuel se trouve dans le premier musée des beaux-arts, fondé en 1908 et ouvert en 1914, et dans le musée d'art moderne, inauguré en 1924. Les deux institutions et leurs collections respectives furent réunies en 1945, année de la construction du bâtiment. En 1970, une partie moderne fut ajouté, et en 2001 une réforme importante  finit par donner au musée son apparence actuelle, en élargissant l'espace utilisé pour l'exposition des œuvres de 1000 mètres carrés.  

La collection du Musée des Beaux-Arts de Bilbao, inaugurée en 1914, rassemble une grande quantité et qualité de pièces : peintures, sculptures, œuvres sur papier et arts appliqués, dans un ensemble patrimonial exceptionnel qui comprend une chronologie du 12ème siècle jusqu'à nos jours.  

Plus de 8 000 œuvres d'art, parmi lesquelles on trouve des œuvres de Van Dyck, Tapies, Greco, Zuloaga, Sorolla, Goya, Bacon, Murillo ou Chillida, sans oublier les expositions temporaires fort intéressantes.   

On y trouve également des pieces pertinentes d'art ancien, moderne et contemporain. La peinture de l'école d'espagnole et une forte présence d’ artistes basques, la plus importante collection d'œuvres, sont d'un intérêt particulier.   

Cela vaut la peine de visiter le musée avant ou après une promenade dans les jardins à la française de Doña Casilda. Son étang est l'un des endroits les plus visités de la ville, animé par des canards, des cygnes et des paons.  

De l'autre côté du jardin se trouve le Palais Euskalduna ou Palais des Congrès et de la Musique, le second bâtiment construit dans la zone urbaine d'Abandoibarra après le Musée Guggenheim de Bilbao. Inauguré en 1999, il a été conçu en acier corten par les architectes Federico Soriano et Dolores Palacios comme un symbole du dernier navire construit dans les anciens chantiers navals Euskalduna, qui occupaient cet espace il y a des décennies. De nos jours, cet espace offre un programme très complet de concerts, d'opéras et de pièces de théâtre.

 

 

C'était autrefois l'Alhóndiga Bilbao, un ancien entrepôt de vin, aujourd’hui transformé en centre de loisirs et de culture.  Le terme alhondiga, est un terme d’origine arabe, qui désigne, un lieu public d’échanges commerciaux et entrêpot notamment de grains.

Expositions, concerts, conférences, ateliers pour enfants, activités psportives, espace de lecture, cafés, restaurants, boutiques, cinémas ... font partie de son contenu.  À l’étage supérieur,  on y trouve une piscine avant-gardiste au sol transparent et une terrasse ensoleillée de 2.000m2, qui en été sert de solarium et en hiver comme espace de loisirs complémentaire de la ville.

Construit entre 1905 et 1909, selon le projet de Ricardo Bastida, il signifiat une nouvelle idée de construire dans sa mise en œuvre, puisqu’il se trouvait sur le nouveau tracé de la ville naissante à l’époque. Il occupait l’ensemble d’un paté de maisons de l’extension de la ville. Quant à sa construction, compte tenu de l'utilisation de techniques novatrices du point de vue structurel, il s'agit d'un des premiers exemples d'architecture publique en béton armé. 

Le bâtiment, en plus des exigences fonctionnelles pour lesquelles il fut conçu, va au delà du simple caractère d'entrepôt pour devenir un lieu de conformation d’une nouvelle ville, dans le cadre de son extension urbanistique. On peut y identifier cette dualité en observant sa structure architecturale. 

En 1919, il a subi un incendie et une restauration ultérieure. Fermé dpendant longtemps, dans la décennie des années 1980 son adaptation en tant que centre culturel fut proposée, avec la participation de Jorge Oteiza, artiste et sculpteur basque de grande renommée. Ce projet tomba à l’eau et peu de temps après, un nouveau projet vit le jour :, le musée Guggenheim, ce qui incita des critiques de la part d’Oteiza et une grande controverse,  qui fut attenuée suite à l’énorme succès du nouveau musée. 

Enfin, l'Alhóndiga fut réformée en centre civique polyvalent, avec l'intervention du prestigieux designer Philippe Starck.  Son inauguration eut lieu le 18 mai 2010.  

Dans l'atrium du bâtiment 43 colonnes différentes soutiennent celui-ci et symbolisent différentes cultures, architectures, guerres, religions ... Pour reprendre les mots de Philippe Starck « derrière les colonnes on se cache, on tombe amoureux, on se fait des baisers ... on espionne, on tuer, un se donne rendez-vous » .

Le centre propose des visites guidées gratuites plusieurs jours par semaine. 

La station de métro la plus proche est Moyúa / Indautxu

 

 

Le musée Guggeheim est une création du célèbre architecte Frank Gehry,. Inauguré en 1997, son architecture est exceptionnelle et unique. Il  a été définie par certains comme étant le meilleur bâtiment architectural de la seconde moitié du XXe siècle.  

Le musée est situé sur le terrain de l'ancienne Companie du Bois, sur la rive gauche du Nervión. Son architecte, s’ets inspiré "dans l’ancien port qu’était Bilbao auparavant et la ville moderne qu’elle est devenue aujourd’hui", symbolisant un navire ancré sur la rive de l'estuaire. 

Sa couverture en plaques de titane permettent de mettre en valeur les  différentes tonalités qui s’y reflètent,  en fonction de la lumière de chaque moment de la journée.   

Cet espace unique représente une valeur très importante à la transformation de Bilbao, ouvrant la ville au monde et apportant une grande valeur à la ville qui a longtemps été marquée par un environnement purement industriel. 

Le musée compte 20 galeries et son espace le plus original est l'atrium, un grand espace diaphane de volumes courbes, entouré de grands murs et de rideaux de verre, couronné par un puits de lumière au-dessus.  

On y trouve des œuvres du fonds Salomon Robert Guggeheim, célèbre collectionneur d'art et philanthrope américain. Par ailleurs, les expositions temporaires sont fort intéressantes et ne manquent pas d’originalité, comme les œuvres de Richard Serra, de Louise Bourgeois, d'Eduardo Chillida, d'Yves Klein, de Jeff Koons ou de Fujiko Nakaya parmi d'autres artistes.  

À l'extérieur de ce magnifique musée, nous remarqerons à l’entrée principale la statue végétale  Puppy et du côté de la Ria ou l’estuaire, les Tulipes, toutes deux signées Jeff Koons. 

Également sur ce lieu, Maman, l'araignée géante de l'artiste franco-américaine Louise Bourgeois, et le grand arbre et l'œil d'Anish Kapoor.

La fontaine de feu d'Yves Klein se trouve dans l'étang, mais sachez que le feu ne s'allume que la nuit (de 9h à 10h en été et de 7h à 8h en hiver). Enfin,  toutes les heures vous pourrez profiter de la sculpture de brouillard de l'artiste japonaise Fujiko Nakaya : une brume blanche enveloppe alors le musée et les gens qui l’entourent.  

Le musée Guggeheim est devenu l'une des icônes les plus importantes de Bilbao.  Il est visité chaque année par environ un million de personnes.

Le musée Guggeheim est une création du célèbre architecte Frank Gehry,. Inauguré en 1997, son architecture est exceptionnelle et unique. Il  a été définie par certains comme étant le meilleur bâtiment architectural de la seconde moitié du XXe siècle.  

Le musée est situé sur le terrain de l'ancienne Companie du Bois, sur la rive gauche du Nervión. Son architecte, s’ets inspiré "dans l’ancien port qu’était Bilbao auparavant et la ville moderne qu’elle est devenue aujourd’hui", symbolisant un navire ancré sur la rive de l'estuaire. 

Sa couverture en plaques de titane permettent de mettre en valeur les  différentes tonalités qui s’y reflètent,  en fonction de la lumière de chaque moment de la journée.   

Cet espace unique représente une valeur très importante à la transformation de Bilbao, ouvrant la ville au monde et apportant une grande valeur à la ville qui a longtemps été marquée par un environnement purement industriel. 

Le musée compte 20 galeries et son espace le plus original est l'atrium, un grand espace diaphane de volumes courbes, entouré de grands murs et de rideaux de verre, couronné par un puits de lumière au-dessus.  

On y trouve des œuvres du fonds Salomon Robert Guggeheim, célèbre collectionneur d'art et philanthrope américain. Par ailleurs, les expositions temporaires sont fort intéressantes et ne manquent pas d’originalité, comme les œuvres de Richard Serra, de Louise Bourgeois, d'Eduardo Chillida, d'Yves Klein, de Jeff Koons ou de Fujiko Nakaya parmi d'autres artistes.  

À l'extérieur de ce magnifique musée, nous remarqerons à l’entrée principale la statue végétale  Puppy et du côté de la Ria ou l’estuaire, les Tulipes, toutes deux signées Jeff Koons. 

Également sur ce lieu, Maman, l'araignée géante de l'artiste franco-américaine Louise Bourgeois, et le grand arbre et l'œil d'Anish Kapoor.

La fontaine de feu d'Yves Klein se trouve dans l'étang, mais sachez que le feu ne s'allume que la nuit (de 9h à 10h en été et de 7h à 8h en hiver). Enfin,  toutes les heures vous pourrez profiter de la sculpture de brouillard de l'artiste japonaise Fujiko Nakaya : une brume blanche enveloppe alors le musée et les gens qui l’entourent.  

Le musée Guggeheim est devenu l'une des icônes les plus importantes de Bilbao.  Il est visité chaque année par environ un million de personnes.

 

 

L'histoire de Bilbao et de l'estuaire est étroitement liée: Bilbao est née là où l'estuaire a commencé à être navigable. Les premières indications de population ont été enregistrées en l'an 1075, avec un groupe de pêcheurs qui se sont rassemblés autour de la petite église dans le territoire de Santurce. A partir de ce moment commença un développement rapide des activités commerciales maritimes tout au long du Moyen Age, y compris la fondation de la ville de Bilbao en 1300 et de Portugalete en 1322. Au cours des siècles suivants, le port a été consolidé comme le plus important centre commercial de la Seuignerie  de la Biscaye, dirigeant ses activités d'abord au le reste du continent européen, et plus tard vers les colonies américaines. 

Le développement de l'industrie minière dans les montagnes voisines Miribilla et Triano a favorisé l'industrie métallurgique de nombreuses entreprises, spécialement l’industrie des Hauts Fourneaux de la Biscaye, ce qui marqua significativement un enrichissement puissant pour la région. 

Jusqu'au milieu du XXe siècle, les déchets, tant industriels qu'urbains, étaient versés sans discrimination dans les eaux, les contaminant et rendant la rivière un endroit malsain avec sa couleur caractéristique d'oxyde de fer.  

Par le passé, les rives gauche et droite du cours inférieur de l'estuaire, sur la périphérie de Bilbao, étaient opposées en termes de caractéristiques sociales: la droite était plutot résidentielle et la gauche, industrielle et ouvrière. À Bilbao, la différence est que si bien la rive droite conserve sa valeur historique, la rive gauche, entièrement rénovée, est devenue le centre économique de la ville. 

Aujourd'hui, la ville, grâce à la ténacité de ses habitants qui ont prouvé leur valeur et leur collaboration dans les moments difficiles et les catastrophes naturelles, ont fait de Bilbao la ville que nous avons aujourd'hui l'occasion d'apprécier.

À coté de l’estuaire, il est intéressant de citer l'Université de Deusto, force motrice de l’éducation dans la région, construite en 1886 par les pères jésuites, selon le projet de Francisco de Cubas. C'était à l'époque l'un des plus grands bâtiments de la ville, et aujourd'hui sa grande façade, de style éclectique, domine toujours l'estuaire. En 1916, les Jésuites ont inauguré l'Université Commerciale, la première école en Espagne à offrir une formation universitaire en commerce économique. Il n'est donc pas surprenant que de nombreux dirigeants politiques, hommes d'affaires et banquiers de l'histoire récente de l'Espagne soient issus de ce  campus universitaire.  

Nous devons également attirer l'attention sur la tour Iberdrola qui, avec ses 165 mètres de haut et 41 étages, conçue par l'architecte César Pelli, est le plus haut bâtiment du pays basque et celui qui accueille le plus grand nombre de bureaux.

 

 

La Vierge de Begoña, est l'amatxu" de la Biscaye. Le terme amatxu en langue basque signifie maman chérie.

Œuvre de Sancho Martínez de Arego, elle est construite à l'endroit même où l'on dit que la Vierge est apparue au début du XVIème siècle. Elle reflète un  mélange pde lusieurs styles gothiques. La basilique est un incontournable pour de nombreux habitants qui viennent tous les jours dans leur sanctuaire pour vénérer la Vierge de Begoña, sainte patronne de la Biscaye.  

La dévotion des marins est également très grande. Preuve de cela, depuis le XVIe siècle, il existe de nombreux bateaux enregistrés à Bilbao, baptisées "Virgen de Begoña" ou "Begoña" simplement. A cela s'ajoute la coutume des gens de la mer de saluer le Sanctuaire dès qu’il l’aperçoivent en remontant l’estuaire. 

La "Amatxu" de Begoña, c’est donc ainsi qu’elle est populairement connue, reçoit un hommage des habitants de Bilbao et de la Biscaye le 15 août et le 11 octobre, le jour de la Vierge de Begoña. Même la basilique, qui est l'un des grands symboles de la ville, est visitée par des milliers de pèlerins qui marchent pendant la nuit pour assister à l'une des messes en l'honneur de la sainte patronne de Bilbao et de Biscaye.  

Une petite parenthèse pour mieux comprendre la suite : L'Elizate (anteiglesia) est un terme basque qui se rapporte à une forme de gouvernement local au Pays basque et qui était particulièrement commun en Biscaye mais qui a également existé dans les autres provinces. 

Le caractère monumental de Begoña est basé sur le bâtiment lui-même, d'une ampleur qui ne serait pas facilement comprise en termes de service religieux à une Elizate ou anteiglesia, mais comme un sanctuaire d’une grande répercussion dans son environnement. Le temple actuel a été construit sur un ermitage primitif au 16ème siècle, conçu par Sancho Martínez de Arego, qui était aussi le maître d'œuvre responsable de l'église de San Antón.

C’est une basilique de trois navires sans croisière, couverte de voûtes au XVIIe siècle, te avec un  chœur élaboré par Martín Ibáñez de Zalbidea en 1621. Les travaux ont  duré un siècle, puisqu’ils débutèrent en 1511. Au cours de ce siècle de construction le  style  gothique varia. Vers le milieu du S. XVI la face principale se constitue  comme un arc de riomphe magnifique arc maniériste, qui rappelle les œuvres castillanes de Gil Hontañón. Le reste garde le style unitaire gothique de référence, bien que le chœur est un bel exemple reflètant un style particulier. En 1835, lors de la première guerre carliste, la façade et la tour furent détruites. La façade actuelle sur les pieds et la tour fût réalisé par  Jose Maria Basterra , entre 1902 et 1907, alors que la sacristie actuelle fut construite entre 1900 et 1903. L'horloge de carillon date de 1922. Il se compose de 24 cloches, la plus grand pese une tonne et proviennent de Sumiswald , en Suisse.

 

 

Pour visiter cette construction, nous devrons prendre le métro jusqu’à Areeta / Portugalete .

Il a été inauguré le 28 juillet 1893, devenant le premier pont de ferry à la structure métallique construit dans le monde. La conception a été l'œuvre d'Alberto Palacio et Elissague, également connu pour sa participation à la construction du Palais de Cristal du Parc du Retiro, à Madrid.  

L'homme d'affaires de l’industrie textile de Bilbao Don Santos López de Letona, représentait le principal soutien financier du projet.  Le but recherché avec la construction le pont était d’unifier les deux rives de l'estuaire du Nervion sans que cela ne gêner à la navigation.  

Déclaré site du patrimoine mondial par l'UNESCO en 2006, le pont de Bizkaia a une structure formée par quatre tours de fer de 61 mètres de hauteur, réunies par une barre transversale de 160 mètres de long, située à 45 mètres au-dessus du niveau de la mer. Le transport des véhicules et des passagers s'effectue au moyen d'une nacelle suspendue à un chariot à 36 roues de 25 mètres de long qui traverse les rails de la traverse horizontale.   

Le Pont Bizkaia, également appelé « pont suspendu » et qui communique Portugalete et Getxo, a récemment changé de couleur : il est passé de sa  couleur noire qui mettait en valeur sa structure stylée en fer, à la couleur rouille prénomée«  Vena rouge Somorrostro », qui reflète le passé minier de la zone et qui en vieillissant dans le temps, ressemble petit à petit à d'autres bâtiments emblématiques de la ville, tels que le Palais Euskalduna.  

Cette construction est une merveille de l'ingénierie de son temps, un rêve de fer qui est devenu le symbole de toute une région.   

Pour connaître ce pont unique, des visites sont organisées on peut monter sur le massif d'ancrage, descendre aux terrasses, remonter dans l'ascenseur pour franchir la passerelle piétonne à 45 mètres au-dessus de la rivière (les vues sont impressionnantes), et enfin utiliser la navette pour aller de l'autre côté.

 

 

A Bilbao et dans toute la Biscaye, l'Athletic club, est plus qu'un club : c'est la passion d'un grand nombre de fans et une belle façon de comprendre le football!  

Le football fut intruduit en Biscaye vers 1890, grâce au fait que les marins anglais qui travaillaient dans les ports de la région jouaient au football pendant leur temps libre. Peu de temps après, de jouers locaux commencèrent à se joindre à eux. Le locaux se montrèrent très intéressés par ce nouveau sport, jusqu'à ce qu'en 1898, qualques jeunes du gymnase Zamacois de Bilbao eurent l'idée de fonder une équipe de football, comme ceux d'Angleterre; cette équipe fût baptisée du nom de Athletic Club. L'équipe ne fût légalement constituée que le 5 avril 1901 lors d'une assemblée tenue au Café García. 

En 1900, le Bilbao Football Club a vit le jour. Les deux équipes avaient l'habitude de jouer des matchs amicaux qui devenaient de plus en plus plus importants parmi les les supporters biscayens. Une grande rivalité s’installa entre les deux équipes. Au printemps de 1902, un tournoi national de football fut organisé pour célébrer l'avènement du roi Alfonso XIII. Ce trophée fut baptisé sous le nom de Coupe du Couronnement, et il est considéré comme précurseur de la fameuse Copa del Rey. Pour cela, l’Athletic Club Bilbao et F. C. aforma une équipe combinée sous le nom Bizkaia, qui remporta le titre en gagnant 2-1 face au F. C. Barcelone à l'Hippodrome de la Castellana à Madrid.  

L'une des particularités les plus représentatives et originales du club est que traditionnellement seule sont admis des joueurs nés ou formés au  Pays Basque Cette tradition est conservé depuis depuis 1912. Par ailleurs, le club est historiquement reconne comme un club à carrière et qui travaille sur la formation professionnelle des jouers.  Ces derniers constituent donc la source principale d'approvisionnement pour la première équipe.  

Considéré comme un club historique dans le football espagnol, pratiquement toutes ses victoires ont été obtenues au sein des compétitions nationales. Une grande partie de son prestige, est due au fait qu’il a remporté la Copa del Rey vingt fois (bien que le club en réclamé vingt-quatre, en ajoutant la Coupe du Couronnement de 1902, que vous trouverez dailleurs dans le musée de l’Athétic Club). 

Cela vaut la peine de visiter le nouveau et magnifique stade de San Mamés pour vivre la passion des supporters biscayens !


Pictures by @iritzira & Bilbao Turismo


 

Basque Country Spirit